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jeudi, juin 01, 2006

La politique de l'avenir

Encore une fois, Ahmed Ould Daddah, commence à crier à l’injustice. Il doit véritablement être psychiquement touché pour juger toute chose qui ne le serve comme injuste.

De toutes les manières, notre classe politique en Mauritanie et notre société civile laissent vraiment à désirer. Parceque dans tout ce qu’ils font, dans tout ce qu’ils disent la subjectivité est maîtresse.

Le pauvre citoyen est alors laissé pour compte, car lui ne s’intéresse pas à ce tintamarre de démocratie et de transparence (Glasnost). D’ailleurs je vous rappelle que cette dernière a ruiné l’empire soviétique qui s’est dispersé en mille morceaux au nom de la transparence.

Moi, je vous propose alors de réfléchir sur une ligne politique qui ne se focalise pas sur la critique des détournements que l’on ne fait pas en cachant ceux qu’on fait.

La ligne politique que je préconise tient réellement compte des priorités des populations les plus démunis en leur permettant non pas de survivre mais carrément de les enrichir. Je crois que notre pays en aura bientôt les moyens et il y a lieu de s’atteler déjà aux réflexions.

Il y a des rêveurs dans ce pays qui croient notamment qu’ailleurs dans le monde, il n’ y pas de corruption, qu’il n’ y a pas d’enrichissement illicite. Je dis rêveurs car ils ne savent que les détournement sont les plus importants là où on ne pourrait jamais le soupçonner. Que ça soit aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, en France et surtout en France, en Allemagne, au Japon, en Chine et même en Iran islamique, les dirigeants, les politiques et les administrations font leur petites affaires. Et même en Mauritanie au temps du Conseil Militaire pour Jou’ et Devra sous la Direction éclairée du Colonel Eleyatt Sareg Wez’im, le meilleur Business se fait au niveau de l’Administration civile et militaire.

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